Rabah Ameur-Zaïmeche, né en 1966 à Béni Zid, en Algérie, grandit en France où il poursuit des études en sciences humaines puis fonde Sarrazink Productions en 1999. Ses films : Wesh wesh, qu’est-ce qui se passe ?, 2001 – Bled number one, 2006 – Dernier maquis, 2008 – Les chants de Mandrin, 2011 – Histoire de Judas, 2015.

Ahmad Abdalla est né au Caire en 1978. Dans les années 90, il étudie la musique classique (violon alto) puis commence à travailler dans le domaine du cinéma.

Ses films : Héliopolis, 2009 – Microphone, 2010 – Rags and Tatters, 2013 – Decor, 2014.

Oussama Mohammad est né en 1954, à Latakieh en Syrie. Il poursuit des études de cinéma à Moscou. A son retour d’URSS, où il réalise un documentaire, Pas à pas, 1978, il fait son service militaire pendant deux ans et demi. Il réalise un documentaire court, Aujourd’hui et chaque jour, 1980. Il travaille comme assistant réalisateur sur plusieurs longs métrages syriens dont Les Rêves de la ville de Mohammad Malas, 1983. Etoiles de jour, 1988, est son premier long métrage. En 1992, il co-écrit le scénario de La Nuit avec Mohammad Malas et réalise un moyen métrage, Moudarres. En 1994, il co-réalise, avec Omar Amiralay et Mohammad Malas, le documentaire Ombre et Lumière. En 2002, il réalise son second long métrage, Sacrifices. En 2014, Eau Argentée, Syrie autoportrait a obtenu le Grierson Award au Festival du film de Londres. Wiam Simav Bedirxan, née à Homs, est la jeune fille qui, se mettant à filmer les événements dans sa ville, a contacté Oussama Mohammad via internet pour lui demander ce qu’il filmerait s’il était sur place. Eau argentée, Syrie autoportrait est le fruit de leur collaboration.

Né à Port Saïd en 1963, Ibrahim El Batout fait des études de physique à l’Université américaine du Caire avant de travailler, de 1987 à 2004, comme cameraman, monteur et réalisateur pour des chaînes internationales de télévision dans les principales zones de guerre. Ses films : Ithaki, 2005, Eïn Shams, 2007, Hawi, 2010, Winter of discontent, 2012, El Ott, 2014.

Lyes Salem, comédien, scénariste et réalisateur, est né en 1973 à Alger. Il étudie le théâtre à Paris au Théâtre national de Chaillot et au Conservatoire national supérieur d’art dramatique. Il joue dans différentes pièces et différents films dont L’école de la chair, 1998, de Benoît Jacquot, Délice Paloma, 2005, de Nadir Moknèche, Munich, 2006, de Steven Spielberg, La tête en friche, 2010, de Jean Becker… Il réalise quelques courts métrages : Lhasa, 1999, Jean-Farès, 2001, et Cousines, 2004, qui a été primé au Festival de Clermont-Ferrand et aux Césars. Il réalise son premier long métrage, Mascarades, en 2008, L’Oranais, 2014.

Amor Hakkar, né en 1958 à Kenchela dans les Aurès en Algérie, grandit en France. Ses films : Apprends-moi à compter jusqu’à l’infini, CM, 1990 – Sale temps pour un voyou, 1992 – Timgad, la vie au coeur des Aurès, 2002 – La maison jaune, 2006 – Quelques jours de répit, 2010 – La Preuve, 2014. Il a également publié un roman en 2001, La Cité des fausses notes, aux éditions Pétrelle, qui a obtenu le Prix Marcel Aymé.

La comédienne et réalisatrice libanaise Zeina Daccache est née en 1982. Elle fonde en 2007 le Centre libanais de dramathérapie. Elle a par ailleurs réalisé Any, 2006 – 12 Libanais en colère, 2009. Le journal de Shéhérazade a obtenu différents prix dont celui de la FIPRESCI en 2013.

Abderrahmane Sissako est né en 1961 en Mauritanie. Il grandit au Mali puis se rend à Moscou poursuivre ses études à l’Institut Fédéral d’Etat du Cinéma. Ses films : Le Jeu, CM, 1989 – Octobre, CM, 1993 – Le chameau et les bâtons flottants, CM video, 1995 – Sabriya, CM, 1996 – Rostov-Luanda, 1997 – La vie sur terre, 1998 – Heremakono, 2002 – Bamako, 2006 – 8, le rêve de Tiya, 2008. Timbuktu a obtenu le Prix du jury oecuménique, le Prix François-Chalais 2014 et sept Césars en 2015 dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur.

Hisham Zaman est un réalisateur norvégien d’origine kurde irakienne né en 1975. Il a réalisé quelques courts métrages – Piraten (Le pirate), 2002 ; Broen (Le pont), 2003 ; Taket (Le toit), 2004 ; Bawke (Père), 2005 ; De andre (Les autres), 2009 – , un moyen métrage, Vinterland (Terre d’hiver), 2007, et deux longs : Before snowfall (Avant la neige) – qui a obtenu, entre autres prix, le Dragon du meilleur film nordique en 2013 au Festival de Göteborg et le Tanit de bronze aux Journées cinématographiques de Carthage – et Letter to the King (Lettre au roi), 2014.